Salle PATHE : Les formats de films pour cinéastes amateurs, le son, la télévision et la vidéo
En 1891, Charles Pathé devient propriétaire d'un restaurant à Vincennes après deux ans passés en Amérique du Sud où il était partit dans l'espoir en vain, d'y faire fortune.
C'est en 1894 que Charles Pathé découvre le Phonographe d'Edison et perçoit très vite la source d'argent que cet appareil pourra devenir. Intéressé également par le Kinétoscope mais dont les bandes filmées sont trop chères, il fera la rencontre de Joseph Joly, Vosgien, mécanicien photographe et décideront ensembles de construire un appareil de prise de vue.
Devant le succès des projections des frères Lumière, Charles Pathé décide très rapidement avec son frère Emile, de fonder la société Pathé-Frères qui deviendra une véritable multi-nationale.
La salle Charles Pathé englobe toute l'histoire du cinéma amateur. Du format 9,5mm avec le Pathé-Baby en 1922 au format Super8 en cartouche de 15 mètres (1965), le visiteur découvrira également le fameux "Double 8" "double super 8" et le single 8 de Fuji. Des formats éphémères de pellicules sont également présentés (Pathé KOK 28 mm - Projecteurs Cinélux qui utilisait des bandes de cellophane non perforée, l'ozaphane - le format 4.75 mm sur le Pathé Monaco.....).
En effet, de 1912 à 1922 les frères Pathé produiront des projecteurs au format 28mm "le Pathé KOK" premier projecteur à développement durable car en tournant la manivelle pour faire avancer le film on produisait le courant nécessaire pour alimenter la lampe de projection (6 ou 12v). Le système était donc autonome.
Un alliage peut fiable dans le temps, le ZAMAK est utilisé pour mouler certaines pièces des appareils de projection. Cependant, avec le temps ces matériaux se délitent et les appareils deviennent inutilisables.
La beauté des petites caméras exposées, fait de ces instruments de véritables petits bijoux à offrir aux yeux des amateurs de belle mécanique de précision.
Dans cette salle sont également exposés les débuts de l'enregistrement du son et de l'image analogique et numérique avec les tournes disques, magnétophones, téléviseurs, caméscopes et autres magnétoscopes.
L'électronique et le numérique vont rapidement détrôner la pellicule.
Le musée essaie de suivre l'évolution technologique, car l'aventure des découvertes continue. C'est ainsi que l'un des premiers projecteurs numériques professionnels est présenté : Un Barco en état de fonctionnement avec son serveur. Ce que vous ne voyez pas actuellement au Cinéma, vous le voyez Salle Pathé