Regards indiscrets
exposition du 13 mars 2019 au 27 avril 2019 - entrée libre
Fanny RETOURNARD alias "Souris bleue" nous présente une exposition originale.
Entre curiosité et fascination... Vernissage le vendredi 15 mars 2019 à partir de 18h45
Biographie
Après des études d’art et de publicité, j’exerce le métier dont je rêvais : graphiste.
C’est naturellement que je me suis tournée vers la photographie, essentielle dans la communication. L’exploration urbaine est devenue comme une évidence. Passionnée par l’art, je travaille à rendre en lumière toute la poésie se dégageant de ces lieux du passé. Ces châteaux, villas, manoirs, écoles, hôpitaux... aux accents amers, tristes et délabrés, sont bien souvent des bijoux d’architecture.
Au travers d’objets délaissés, je découvre des témoins d’une histoire, mais aussi des objets insoupçonnables et typiques. J’immortalise les traces d’une vie passée, délaissées et vouées à disparaître. J’essaie de comprendre et d’imaginer la vie dans ces lieux, me contant bien souvent l’histoire d’une époque que je n’ai pas connue.
Hélas, ces lieux sont bien souvent condamnés, ravagés par les épreuves du temps et par les actes destructeurs de personnes malveillantes. Mais parfois, c’est un soulagement lorsque de riches investisseurs leur redonnent vie. Alors, l’histoire se finit bien et je repars à la chasse au trésor, en quête d’une nouvelle histoire, me permettant de bientôt localiser un autre lieu afin de partir à la découverte d’une autre vie abandonnée. Beauté, grandeur, richesse, perfection, humilité, décadence, pauvreté, gâchis, angoisse ou encore désolation m’envahissent lors de mes explorations. Ce sont ces sentiments que je souhaite partager avec le public. Mes photos sont des hommages à ces habitants disparus, mais aussi le prolongement éphémère d’une vie abandonnée et tombée dans l’oubli.
Je m’attache à conserver toute l’authenticité de ces lieux. »
L’urbex ?
L’urbex, contraction de « urban exploration », consiste à pénétrer, sans détérioration, dans des bâtiments résidentiels, loisirs, religieux, éducation, industriels...) situés en zone urbaine et à les explorer.
Très rapidement, la photographie s’est naturellement imposée lors des explorations, pour en conserver des souvenirs.
L’urbex voit le jour officiellement au Canada en 1996, avec Jeff Chapman, premier explorateur qui publia ses photos volées de ses explorations en milieux actifs : hôtels, églises, hôpitaux...
Il se faufilait dans des lieux publics et immortalisait l’activité humaine dans ces lieux. C’est ce que l’on appelle l’infiltration.
Aujourd’hui, la majorité des « urbexeurs » explore des lieux non actifs, inhabités ou abandonnés en zone urbaine ou rurale.
La pénétration dans ces lieux est assimilée à une violation de propriété privée, le risque pénal est faible contrairement à l’infiltration.
On distingue également : - la cataphilie (l’exploration des sous-sols), - la toiturophilie (l’exploration des toits).